Racine dit de Phèdre qu'elle « n'est ni tout à fait coupable, ni tout à fait innocente. »
Certe Phèdre est coupable. Elle est coupable d'un amour incestueux envers Hippolyte qui est le fils de Thésée, donc son beau fils. Elle est coupable d'avoir parler à Oenone de cet amour, qu'elle qualifie elle même de « coupable », qui la fait tant souffrir : « Je te laisse trop voir mes honteuse douleurs ». Elle profite de la mort présumé de Thésée pour avouer ses sentiments à Hippolyte. Elle a briser l'amour d'Hippolyte et d'Aricie et a provoqué la mort de son beau fils, c'est lorsqu'elle a appris que Thésée n'était pas mort, que pour sauver son honneur, elle a obligé Oenone à mentir et l'a exhorté à accuser Hippolyte d'avoir voulut séduire sa belle mère, Thésée décida de bannir son fils et le voua à la colère de Neptune. Phèdre voulait aider Hippolyte mais en apprenant qu'il aimait en réalité Aricie, la jalousie prit le dessus, elle ne fit rien pour lui venir en aide. Après la mort de ce dernier, Phèdre parle et dit la toute la vérité à Thésée mais cela ne peut rien changer, Hippolyte est mort par sa faute.
Mais Phèdre est également innocente. Elle est victime du poids de la fatalité. Malheureusement, le sort que Vénus avait jeter à Pasiphaé, pour avoir eu un enfant avec un taureau : le minotaure, est héréditaire. Phèdre est donc contrainte à tomber éternellement amoureuse des mauvaises personnes, elle tombe donc amoureuse d'Hippolyte sans le vouloir réellement, sans qu'elle puisse contrôler cet amour, « ma folle ardeur malgré moi se déclare ». Elle est également victime des conseils pernicieux d'Oenone, Phèdre faisant totalement confiance à sa servante, quand cette dernière lui annonça la mort de Thésée, elle n’eus aucun mal à la croire. C'est là qu'Oenone lui conseille d'avouer son amour à Hippolyte. Phèdre, quand à elle, s'est juste contentée de suivre les