r sum le gueux de Maupassant pdf
En effet, malchanceux, la vie ne l’épargne pas…
Tout d’abord abandonné dès sa naissance, puis victime plus tard d’un handicap, d’un accident qui lui écrasa ses deux jambes ce qui l’oblige ainsi à se déplacer avec deux béquilles. Estropié, il est tout le long du texte rejeté par une certaine violence, battu par toute une population.
C’est une image assez forte qui montre que personne ne veut l'aider.
Nicolas est tout au long de ce passage rabaissé réduit comparé à un monstre. Nous voyons surtout cela à la fin quand il est obligé de manger une poule qui ne lui appartient pas pour survivre, celui-ci est juger comme le pire des malfrats, un être mauvais, un voleur, un fainéant, un misérable ne faisant que demander l'aumône bien qu'il n'est jamais eu d'affaire avec la justice.
C’est un homme meurtrit à cause des regards, des jugements des autres, celui-ci ne vît plus, « il ne faisait que traîner sa vie misérable », «il vivait caché à l'écart, il était isolé » «depuis tant d'années d'ailleurs qu'il ne parlait à personne ».
Sans oublier que ce personnage est toujours en position d'infériorité, il est comparé à tout sauf à un homme, "comme un gibier face aux chasseurs".
On garde donc une image de l'handicap et de la misère très liée, un regard des autres très sombres et mauvais.
De plus, sur les dernières lignes le mot "Bon débarras" met bien en évidence l'idéologie dans laquelle les gens sont plongés, la place sociale dans laquelle étaient situées les personnes handicapées.
Le personnage a peur, peur de l'inconnu, de l'étranger, des visages nouveaux, des injures... L'auteur écrit en parlant de sa misère: «il portait cela dans le sang» qui signifie que sa vie se résume à cet état que sa misère lui est naturelle.
Il n'est jamais respecté en tant que homme et c'est la méchanceté de l’homme des autres personnages qui le conduiront à sa mort.
Tous ceux-ci sont