R Criture Devoir 1 ECRIT 1 Chardon Florian
Dans quelle mesure cette affirmation reflète-t-elle la place de l’éducation physique au sein du système scolaire de la fin du XIXe siècle à nos jours ?
Si l’on souhaite comprendre la citation de Joffre Dumazedier « L’éducation physique n’est pas installée à l’école, elle y campe » (« Sport et activité sportives », Revue EP.S n°123, 1973), il faut définir l’éducation physique et sportive. Une définition nous est donnée par Alain Hébrard : « l’EPS est faite d’un ensemble d’enseignements d’activités physiques sportives et artistiques qui visent la transmission d’une culture et le développement des conduites motrices que les valeurs admises conduisent à considérer comme souhaitables et susceptibles de procurer le bien-être ». (EPS interroge Alain Hébrard, in Revue EPS n°312, 2005). On peut en déduire qu’il existe selon lui depuis l’instauration de l’éducation physique à l’école une possible différence d’objectifs et de finalités dans certains degrés entre les uns et les autres. C’est le lien avec la transmission de culture cité par Hébrard. De plus il se questionne sur la place que prend l’éducation physique et sportive par rapport aux autres matières dans le système éducatif. Quelle légitimité l’EPS possède dans le système éducatif en comparaison avec le français ou les mathématiques, disciplines qui font l’unanimité par rapport à la place centrale qu’elles occupent dans le système éducatif. Quand Joffre Dumazedier parle de campement dans l’école, il parle de cette différence qui ne permettrait pas l’EPS de répondre aux attentes du système éducatif de la même façon que les matières cités précédemment. Il se questionne sur la place de l’EPS car en 1973, avec le décret Mazeaud, le forfait de 3h, jusque là obligatoire, devient facultatif. Il doit être demandé et il peut être pris en HS. Il cherche à mobiliser