N'y a t-il que l'intention qui compte ?
« Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit », indique la déclaration des droits de l’homme et du citoyen datant de 1789. Ce premier article confère à chaque homme une liberté de droit. Cela signifie que les hommes disposent légalement et légitimement d’une liberté qui implique les libertés d’expression, de religion, de choix ou de se déplacer. Lorsque nous avons une décision à prendre, c’est la liberté qui nous permet de faire un choix. Elle désigne la possibilité d’agir de nous-mêmes, sans être soumis à quelconque influence ou même conventions sociales. Cependant ce choix n’est pas neutre, des facteurs extérieurs interviennent dans notre raison et nous pousse à faire le choix le plus juste ou le plus avantageux. L’intérêt est de se demander si la liberté est plus ou moins de même importance à différents moment et si nous pouvons la contrôler. Peut-on être plus ou moins libre ? La liberté est-elle illimitée ? Faut-il y imposer certaines limites ? Avons-nous la possibilité d’adapter, de réguler notre liberté selon notre situation ?
Nous verrons dans un premier temps que nous disposons d’une marge de liberté importante mais que celle-ci se heurte néanmoins à des restrictions et que des difficultés s’y rapportent puis enfin que notre liberté est relative.
La liberté est un problème qui s’inscrit dans le domaine métaphysique, il est donc difficile d’en faire l’expérience. Nous pouvons simplement en constater les conséquences. Nous sommes libres car nous disposons de certaines libertés. La liberté d’un individu s’effectue de plusieurs manières et à plusieurs niveaux. Elle ne se limite pas à une liberté d’agir ou de s’exprimer. La première liberté dont nous disposons est celle du libre arbitre. C’est-à-dire la liberté de notre esprit à faire nos choix face à une situation, nous choisissons à chaque instant nos actes. L’homme est la cause de ces actes il y a donc une relation de responsabilité. Nos actes nous définissent donc nous avons la