M Thode De Sanger
Pour ce faire, quatre microtubes sont nécessaires. Chacun contient un fragment de l’ADN a séquencer, une amorce, un ADN polymérase (enzyme) et des désoxyribonucléotides
(dATP, dCTP, dTTP et dGTP). De plus, les tubes contiennent aussi des didésoxyribonucléotides. Le premier tube possède le ddGTP, le deuxième le ddATP et ainsi de suite pour les deux autres tubes (ddTTp et ddCTP).
Pour commencer, le tube doit d’abord être chauffé. Le fragment d’ADN va alors se dédoubler. Une fois le tube refroidi, l’amorce se fixera sur le fragment d’ADN 5’3’ (brin matrice) qui lui correspond. C’est le point de départ. Ensuite, l’ADN polymérase commence la synthèse du brin matrice en ajoutant à l’amorce les désoxyribonucléotides complémentaires, cela forme le brin complémentaire. L’ADN polymérase synthétise toujours l’ADN dans le sens
3’5’. C’est au moment de la polymérisation que les didésoxyribonucléotides jouent un rôle particulier. Ceuxci agissent à titre de fin de chaîne, ils stoppent l’action de l’ADN polymérase puisqu’ils ne contiennent pas de groupement 3’OH pour effectuer une autre liaison. Par exemple, le tube contenant le didésoxyribonucléotide ddATP stoppera toujours le brin complémentaire à la nucléotide A. Les nouveaux brins auront alors des longueurs différentes puisque l’ADN polymérase a le choix entre des désoxyribonucléotides et des didésoxyribonucléotides. Étant donné que chaque tube possède un type de didésoxyribonucléotides différent et des millions de copies du brin matrice, les brins complémentaires seront donc coupés à tous