L’ontologie et le but authentique du jeu en rapport avec l’être
L’ONTOLOGIE ET LE BUT AUTHENTIQUE DU JEU EN RAPPORT AVEC L’ÊTRE
Tous jouent. Le jeu est la partie de toutes les activités humaines. On peut dire que le jeu est la notion fondamentale pour envisager le monde. En 1961 Vérité et Méthode, l’œuvre de H.-G. Gadamer, a été publié. Gadamer a posé les questions : comment est-il possible d’entendre le monde qui nous encadre ? C’est-à-dire pour Gadamer l’Être ne peut pas envisager soi-même sans l’aide de quelque notion. Au début de XX siècle M. Heidegger dans son œuvre Être et Temps pose la question de l’Être : depuis quelle existence faut-il traiter le sens de l’Être? Il a créé sa doctrine « l’ontologie fondamentale » et il a décidé que l’Être se dévoile lui-même. Heidegger a mis en relief que l’Être devait se baser sur la notion du temps. L’herméneutique philosophique de Gadamer s’appuie sur les idées de son maître Heidegger. Pour mieux comprendre l’Être nous étudions le jeu dans le sens ontologique et herméneutique. Mais encore il faut avoir la substance ludique en vue qui a ses propres formes. Cette substance ludique est décrite dans la livre de Huizinga Homo Ludens. Il a analysé le problème de l’être de l’homme qui joue. L’idée du jeu comme le statut ontologique de l’existence de l’homme est à la base de son œuvre. Pour Huizinga le Jeu est un passe-temps ou un comportement bénévole, qui s’opère à l'intérieur des fixées limites du temps et du lieu et avec les règles obligatoires. Le jeu est suivi de sentiments d’une joie, d’un effort et quelque chose dehors de la vie quotidienne. Il semble que cette définition embrasse tout ce que les gens nomment « jeu » chez les animaux, les enfants et les adultes : les jeux pour l’esprit naturel et pour la dextérité; les ceux-ci pour l’intelligence et la force; et de même les mises en scène et les représentations. Le jeu comme la catégorie peut être envisagé en qualité d’un des fondamentaux éléments de la vie. Dans les