L’intégration des immigrés en france et en europe
Une étude sur l’intégration des immigrés légaux a été cofinancée par la Communauté européenne dans le cadre du programme INTI - Actions préparatoires à l'intégration de ressortissants de pays tiers. Cette initiative est gérée par le British Council avec comme premier partenaire d'étude le Migration Policy Group. Plus de 20 autres partenaires contribuent à cette étude.
“L'immigration est l'un des problèmes majeurs auxquels l'Europe est confrontée, avec les questions complexes d'identité, de confession dans des sociétés largement séculaires ainsi qu'avec les craintes du terrorisme et de la guerre …“Nous espérons que ce compte rendu transparent et accessible des politiques d'intégration en Europe déclenchera une discussion plus large, une meilleure compréhension et une action efficace.” Martin Davidson, Directeur Général du British Council, Octobre 2007.
Les résultats complets ont été publiés le 15 octobre
En comparaison avec les autres pays Européens, les conditions du regroupement familial en France sont parmi les moins propices à favoriser l'intégration. En revanche les conditions pour la naturalisation et la lutte contre la discrimination sont parmi les plus favorables en France. La France a des conditions parmi les moins favorables en Europe pour le regroupement familial et le séjour de longue durée, selon l'Index des politiques d'intégration des immigrés, une étude récente examinant ces politiques dans 25 Etats membres de l'UE, au Canada, en Norvège et en Suisse. Cette étude a constaté que le Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile (CESEDA) du 24 juillet 2006 a rendu ces politiques moins favorables à l'intégration des immigrés de pays extérieurs à l'UE séjournant légalement. Les politiques françaises ont souvent été présentées comme parmi les politiques de regroupement familial les plus libérales en Europe, quand d'autres pays imposent déjà des conditions restrictives. Au contraire,