L’ingénu de voltaire, chapitre 1er
Cadre spatio-temporel précis
1689-85 : révocation de l’Edit de Nantes
Intro
Texte de Voltaire écrit en 1767, racontant une histoire se passant en 1689.
Ce passage montre la thèse de Voltaire en soulevant le problème de la religion, l’histoire se passant juste après la révocation de l’Edit de Nantes. C’est le chapitre incipit, situation initiale.
Traité de façon humoristique, mise en évidence du caractère excessif des Bretons => satyre de la société de l’époque, les femmes parlent de la religion sans savoir ce que c’est.
Plan
I. Une scène de comédie
a) Comique de caractère
b) La montée de l’excitation
c) Le comique de situation = contraste
II. La satire/ La portée dénonciatrice
a) L’ethnocentrisme
b) La dévalorisation du baptême
c) La leçon de tolérance donnée par un « étranger »
Développement
I. Une scène de comédie
a) Comique de caractère
Le récit est à la troisième personne, le narrateur est externe mais très présent.
Personnages caricaturaux :
⇨ Le Bailli : il apparait comme incapable de se contrôler, l’adverbe « enfin » montre l’effort fais pour se contenir accentué par l’allitération en « p », les pronoms comme « la » sont moqueurs.
⇨ Melle de St-Yves : elle est très naïve mais fidèle face à ses idées.
⇨ La Kerkabon : =>la gradation montre son enthousiasme
b) La montée de l’excitation
L’enthousiasme de la Kerkabon est aussi marqué par la longue réplique sans aucun connecteur logique, l’expression « toute la compagnie » montre un caractère grégaire qui ne fait qu’augmenter l’excitation.
c) Le comique de situation/ Le contraste
Cadeau de bienvenue est le baptême, c’est comique.
Il y a un contraste entre le calme du huron et l’excitation.
La Bretagne n’est qu’une caricature, l’humour de la saynète se transforme en satyre.
II. La satyre / La portée dénonciatrice
a) L’ethnocentrisme
Le huron est révélateur des préjugés « ces malheureux anglais ».
L’interrogation « comment se fait-il ? »