L’hypothèse de darwin : une infinité de formes intermédiaires
Par Raouf Ben Halima
1) L’hypothèse de Darwin : une infinité de formes intermédiaires
Partons de ce que disait Darwin : « Le nombre de formes intermédiaires constituant les chaînons de transition entre toutes les espèces vivantes et les espèces perdues a donc du être infiniment grand ; or, si ma théorie est vraie, elles ont toutes du vivre sur la terre ».
Au moment où il publiait son livre, Darwin a émis sa théorie sans avoir découvert toutes les formes intermédiaires des êtres vivants, nécessaires pour valider sa théorie. Darwin reconnaissait ainsi les faiblesses de sa théorie et il s’exprime ainsi dans son livre : « La distinction bien nette des formes spécifiques et l’absence d’innombrables maillons de transition les reliant les unes aux autres est une difficulté évidente ». Pourquoi est-ce une difficulté ? Le mécanisme d’évolution que propose Darwin est quelque chose de très lent et graduel qui nécessite une infinité de formes de transition puisque ce phénomène serait dû au hasard et à la sélection naturelle, comme il le précise lui-même : « J’admets complètement que la sélection naturelle agit d’ordinaire avec une extrême lenteur (...) Comme la sélection naturelle n’agit que par accumulations de variations légères, successives et favorables, elle ne peut pas produire des modifications considérables ou subites ; elle ne peut agir qu’à pas lents et courts ». Le hasard, par définition, travaille à l’aveuglette. Si on admet que le passage des poissons à branchies aux poissons à poumons a été fait par hasard, cela implique qu’il a du exister des milliers de formes de poissons avec des branchies bizarroïdes, car modifiées au hasard, avant d’arriver aux poissons dipneustes à poumons. Où sont ces millions de poissons étranges ? On n’en a retrouvé aucun ! Darwin reconnaissait que ces processus de transformation et de sélection des êtres vivants par le hasard doivent être graduels et lents. Mais