L’Homme, fantaisiste évolutif
L’Homme, fantaisiste évolutif
Lorsque nous déambulons dans la rue, nous ne prenons pas toujours le temps de nous observer mutuellement; pourtant, nous somme tous ou presque, animés par la même pulsion:
Entrer dans les rangs de la mode. La mode actuelle n’est plus, et de loin celle des années 50 ou
70 en partant du simple fait que chacun à dorénavant le pouvoir de s’établir ces propres règles dans le but de laisser transparaitre avec subtilité, les confins de sa personnalité. De nos jours il n’y a plus de limites, tout est réalisable avec un tantinet d’imagination.
Si vous pensiez avoir aperçus un clown à l’habillement et le maquillage parfois burlesque au coin de la rue, frottez vous les yeux et vous vous rendrez compte qu’il ne s’agit que d’un adolescent tout ce qu’il y a de plus ordinaire. Ou même encore, une horde de militaires tatoués et percés de part et d’autre que l’on dirait tout droit sortis du dernier film de Spielberg, là encore pas d’inquiétude. Celui ou celle qui n’a pas encore son téléphone mobile collé à l’oreille peut encore se faufiler discrètement chez l’opérateur le plus proche afin de ne pas paraitre ringard aux yeux de la majorité.
Ce qui est intéressant au sein de notre société, c’est qu’inconsciemment nous somme tous plus ou moins contraint de nous placer au goût du jour dont la vitesse d’évolution est devenue exponentielle. On en arrive à ne plus savoir où en est le vogue du moment tant les changements sont rapides.
Nous somme comme qui dirait, les pantins de notre société; une société de consommation dont l’engrenage nous manipule comme des marionnettes avares, fières, impassibles et sans vergogne l’un envers l’autre. Tant que l’argent coule à flot dans nos portes monnaie, nous achetons sans relâche notre bonheur. Car là où l’inégalité règne sans écran plasma, véhicule haut de gamme et autres accessoires matériels et fantaisistes, le bonheur en devient presque inexistant; tel