« L’enfant et la vie familiale sous l’ancien régime » de philippe ariès
De Philippe Ariès
Introduction
Philippe Ariès était historien, journaliste et essayiste, il est né en 1914 et est mort en 1984 à l’âge de 70ans, il a fait partie de l’action Française mais il s’en est éloigné pour devenir un traditionaliste sensible « modèle anarchique et royal du XVIe ». L’œuvre que nous allons étudier est sa 2ème publication paru en 1960, elle s’intéresse à la vie de l’enfant sous l’ancien régime. Cette étude a eu un très grand succès aux États-Unis ce qui lui a valu une audience internationale tandis qu’en France elle s’est faite plus discrète.
Cette approche sociologique se déroule durant toute la période le d’ancien régime c’est-à-dire de la renaissance à la révolution française.
Ariès montre que dans les sociétés traditionnelle l’enfant était mal représenter, la durée de l’enfance était réduite à sa période la plus fragile, c’est-à-dire quand il avait besoin d’une présence constante des parents. Entre le XVe et le XVIe siècle « époque moderne », c’est le début d’un long processus qui se conclura sur l’apparition dans les sociétés du sentiment particulier accordé à l’enfance et aussi du sentiment entre les membres d’une même famille
Pour tenter de comprendre la thèse de l’auteur, on peut se demander quel est l’évolution de la place de l’enfant dans la société et dans la famille sous l’ancien régime. Nous verrons dans un premier point l’enfant au moyen-âge puis les changements sociaux établis sous l’ancien régime.
L'enfant apprenti au moyen âge : un apprentissage de la vie.
Après ses 7 ou 9 ans, l'enfant de la famille médiévale, aussi bien les garçons que les filles, de n'importe quelle catégorie sociale, est envoyé dans une famille extérieure à la sienne ou dans sa famille éloignée (oncle, tante, cousins, etc.) afin d'y apprendre une éducation. Nous verrons donc dans cette première partie, le règlement autour de l'éducation de l'enfant et les règles de conduites, puis