L’eau et la maternité dans Moi, Tituba, Sorciere..
Le préavis donné dans l'épithète, « ...Lyfe is a lake that drowneth all in payne » (9)
ne suffit pas de préparer le lecteur pour le récit suivant. Le lecteur doit commencer avec le
commencement sans défense contre le rupture qui est en effet le premier impulsion de l’oeuvre:
la conception de Tituba. Elle commence: “ « Abena, ma mère, un marin anglais la viol sur le
pont du Christ the King, un jour de 16** alors que le navire faisait viole vers la Barbade. »
(13) Voici : la première instance de la maternité déformée1
contracte le corps de la femme noire, et qui dirigera le destin de Tituba.
Cet acte de violence a des implications odieuses pour la mère et son enfant. Comme
un traumatisme qui persiste dans leur mémoire partagée, il est aussi une histoire d’origine
uniquement aquatique. Cela se passe sur l'océan Atlantique, en transit de l’Afrique, le pays natal
de Abena, à Barbade, le pays natal de Tituba. L’océan est littéralement l‘immensité vérifiable
qui les éloigne, mais il est en plus une espace intermédiaire, un éther de l'au-delà, quelque place
entre l’avant-naissance et