L’asie est-elle un nouveau centre d’impulsion mondial ?
L’Asie orientale a un fort potentiel économique, commerciale et culturelle. La puissance économique de la zone résulte de la combinaison et du panel d’activités dans lesquelles les entreprises asiatiques se sont perfectionnées. Grâce à leur circuit intégré, aux triangles de croissance et à la stratégie du vol d’oies sauvages, les entreprises ont su être efficaces et accroître leur productivité. La stratégie du vol d’oies sauvages repose sur quatre étapes : l’importation du produit, son imitation, la conquête de marchés extérieurs et enfin la délocalisation de la production pour diminuer les coûts. Le modèle japonais s’est diffusé dans ces conditions et a influencé les nouveaux pays industrialisés d’Asie (NPIA comme la Corée du Sud ou Hong Kong). Ces pays se sont structurés pour former un circuit intégré, qui consiste en une répartition et une division des tâches entre conception, fabrication des composants et assemblage de ces composants pour réaliser les produits manufacturés. Le Japon a débuté son expansion dès les années 1950, il s’est chargé de la conception des produits, de la recherche et de l’exploitation du progrès technique via la recherche et développement. Ce troisième pôle de la triade (qui comprend également les Etats-Unis et l’Europe) se spécialise désormais dans les industries à fort coefficient de matière grise en développant les