L’argumentation: pour ou contre le mariage aujourd’hui?
A l’heure actuelle, on parle de moins en moins du mariage. Des statistiques montrent que de 1960 à 2010, le nombre de mariages pour mille habitants passe de 7,1 à 4,2. Soit une diminution de plus de 40%. Durant la même période, le nombre de divorces, lui, a multiplié par 6, passant de 0,5 à 3 par tranche de mille habitants. Mais ne vaudrait-il pas mieux perpétuer le mariage ? Tout d’abord, nous constatons que, de nos jours, le mariage présente intérêts. Il est plus avantageux que d’autres types d’unions. Premièrement, on constate qu’il est devenu intéressant fiscalement. En effet, suite au mariage, les charges et les impôts, par exemple, sont inscrits sur une déclaration commune. De ce fait, les couples dont un des époux n’a pas ou peu de revenus bénéficieront d’un abattement fiscal important. Le mariage permet également de répartir, lors de la déduction d’un crédit hypothécaire, le capital et les intérêts de manière optimale alors que des emprunteurs non mariés doivent déduire au prorata de leur part dans l’habitation. De plus, les possibilités de contrats ont grandi, le choix et les possibilités sont plus variés ainsi que les types de contrats. Les principaux :
Communauté légale : chacun reste propriétaire de ses biens propres; ce qui est acquis après le mariage fait partie de la communauté (ne concerne pas les biens reçus par donation ou succession qui sont des biens propres).
Communauté universelle : tous les biens des deux époux, qu’ils aient été acquis avant ou après le mariage, rentrent dans la communauté y compris les donations et successions.
Séparation de biens : chacun des époux reste propriétaire de ses biens, qu’ils soient acquis avant ou après le mariage. Les biens achetés ensemble constituent l’indivision.
En cas de décès d’un des époux, le conjoint survivant bénéficie automatiquement de l’usufruit des