L’essaie sur l’entendement humain, est une œuvre philosophique par John Locke publiée en 1689, il est ici traduit par Jean-Michel Vienne. Dans cet extrait Locke condamne la rhétorique, l’art de bien parler, par plusieurs arguments que nous allons étudier. Tout d’abord sur ce qu’elle n’est pas et finalement se baser sur la tromperie qu’elle représente. Dans ce texte, dès le début, Locke nous dit que « le bel esprit sont plus facilement cultivés dans le monde que la sèche vérité et la connaissance réelle » cette première phrase seulement est une critique de ce qu’est la rhétorique, les hommes qui utilisent l’art de la parole n’ont pas une réelle intelligence, ce ne sont pas de réelles connaissances, plutôt quelque chose d’acquis dans le social : « dans le monde » , on peut parler de beaux parleurs ce sont des personnes qui parlent beaucoup mais sans dire de choses intéressantes ou intelligentes (ce que je fais actuellement). …afficher plus de contenu…

Le plaisir et l’amusement en revanche ne sont pas des fautes, et il est donc possible de les faire passer avant l’instruction et le progrès. Il insiste finalement sur le savoir et les connaissance en parlant des livres philosophiques qui instruisent, informent ceux et celles qui en on besoins et qui le désirent. En plus de parler de savoir, dans cet extrait, Locke nous montre à quel point l’art de la rhétorique est une tromperie, de la simple manipulation. L’art de l’éloquence, s’il est bien utilisé, suggère de fausse idée et meut les passions, il nous dit ici que c’est de la « pure tromperie » elle dévoie aussi les