L ouvrier et la kolkhozienne
Après l'exposition,
Panorama du site de l'exposition de 1937 depuis le Palais de Chaillot : le pavillon de l'Allemagne nazie surmonté d'un aigle, à gauche, fait face à celui de l'Union soviétique surmonté de L'Ouvrier et la Kolkhozienne.
L'idée du projet de cette sculpture vient de l'architecte Boris Iofane, qui remporta le concours proposé pour la construction du pavillon. Pour déterminer à quel artiste serait confiée la réalisation de la sculpture, un second concours, remporté par Vera Moukhina, fut organisé.
L'influence d'un groupe statuaire de la Grèce antique représentant les tyrannoctones est parfois cité1.
La réalisation de cet immense monument a été conduite à partir d'un modèle en plâtre d'un mètre et demi de haut créé par l'artiste par un groupe de plus de vingt ingénieurs dirigé par V.P. Nikolaev. La sculpture faite en acier inoxydable, un alliage fer-chrome-nickel (Fe-Cr-Ni), est alors coulée selon ce modèle dans les ateliers de l'Institut mécanique et de l'industrie métallurgique sous la direction du professeur P.N. Lvov.
Après l'exposition, la statue fut endommagée au cours du transport de Paris à Moscou. Elle fut reconstruite entre janvier et août 1939 et placée sur un piédestal devant l'entrée nord du centre panrusse des expositions. Elle a été restaurée en 1979.
La sculpture est qualifiée par la Grande Encyclopédie soviétique de « standard du réalisme socialiste soviétique »2.
En 2003, le monument a été démonté en 40 fragments. On avait alors