L'ornement (William Morris).
Le questionnement sur le pouvoir de l’ornement et sur ce qu’il apporte aux hommes rythme le texte. L’auteur est convaincu que l’art qui est appliqué aux objets qui nous sont utiles n’est pas vain et tient une véritable responsabilités dans le bien être des hommes.
William Morris dans un 1er mouvement définit ce que sont les arts appliqués. Le fait qu’ils soient décoratifs. Questionnement sur la nécessité des décorations.
Dans un 2eme mouvement William Morris fait part de ses hypothèses sur les conséquences qui risquent d’advenir si les hommes supprimaient tout ornement. Il expose donc les raisons du pourquoi les hommes doivent impérativement continuer à décorer.
Dans un dernier mouvement William Morris compare les arts appliqués à un don de la nature. Il lie en effet le rôle de ce domaine artistique à celui d’assouvir sa faim, qui produit un plaisir.
William Morris caractérise les arts appliqués comme une « activité qui confère des qualités ornementales aux objets utilitaires ». Il précise le fait que l'homme a toujours ornementé ses créations, qu'il le fera sans doute pour toujours, et que même s'il arrêtait d'ornementer ses créations, l'art qu'on y retrouve existerait sous forme plus abstraite. En effet, je pense qu’il concrètement impossible de créer un objet sans l’orner, même si l’on s’y forçait. A partir du moment où un corps existe physiquement, on pourra instantanément y associer une description et donc y déceler des caractéristiques ornementales. Je suis convaincue que le simple choix d’une forme, même par pure fonction, peut être considéré comme un ornement.
Il dit également que « en théorie, on pourrait se passer de ces ornementations ».
William Morris insiste sur le fait que l'ornement ne fait pas qu'ajouter une plus-value esthétique à l'objet créé, il augmente également le plaisir du travailleur dans son travail. Ce point est très