Langages SMS, sont-ils danger pour l’orthographe ?

« […] La langue […] n’est pas fixée et ne se fixera point [...] Une langue ne se fixe pas
[…] Toute époque a ses idées propres, il faut qu’elle ait aussi les mots propres à ces idées.
Les langues sont comme la mer, elles oscillent sans cesse. »1

Notre travail rentre dans la préparation d’un mémoire de Master option sciences du langage et la didactique des langues étrangères, et qui a pour titre « langage sms, sont-ils danger pour l’orthographe ? ».
De nos jours, le téléphone est l’un des systèmes de la technologie permettant de transmettre la parole ou d’autres sons entre deux points distants. Notons que cet opérateur évoluait et prenait différentes formes de temps en temps jusqu’à ce qu’il devienne au XXI e siècle l’un des phénomènes de la société. Le geste de téléphoner dans la rue apparait banal, au point d’inquiéter sur ses risques, de créer un langage SMS.
SMS (Short Message Service), texto ou minimessage correspond à une forme de communication très récente caractérisée par l’emploi des productions graphiques assez réduites, des symboles, des chiffres, etc. Comme le souligne Jacques Anis dans son ouvrage disant que : « C’est un moyen de communication qui permet d’échanger des messages courts (à donner un rendez-vous, à donner une adresse, à prévenir qu’on sera en retard, par exemple) à partir d’un téléphone mobile » 2(J Anis 1999 :47)
De ce fait, comme tous les autres, les locuteurs algériens, particulièrement les jeunes, pour se communiquer, usent des portables et rédigent surtout des SMS qui deviennent par la suite des signes conventionnels et diffèrent linguistiquement d’une communauté à une autre.
En effet, cette nouvelle apparition de ce nouveau code (notamment avec le développement d’Internet) interroge les chercheurs issus de différentes disciplines telles que l’informatique, les sciences de l’information et de la communication, les sciences du langage et la didactique des langues