L'Homme est-il violent par nature ?
Tout d’abord, il faudrait considérer que dans la manière qu’il a d’agir et de se comporter envers autrui, l’Homme est violent. C’est pourquoi il est judicieux d’éclaircir le sens du concept de « violence », qui se caractérise par le désir de porter atteinte – et même de détruire – la dignité et l’intégrité d’autrui psychologiquement ou physiquement. Mais ce désir de destruction de la dignité de l’autre, est-il inné chez l’Homme ? Il semblerait qu’avant tout la violence, découlant de la relation qu’un individu entretient avec autrui, soit causée par un mouvement de la société et non par l’individu lui-même.
Effectivement, il n’existerait pas chez l’humain, dans sa singularité, des paramètres innés susceptibles d’engendré une quelconque forme de violence. Il faudrait alors voir l’homme comme un être de nature solitaire, contraint par la société à entretenir des relations avec autrui, qui le pousseraient finalement à être violent.
Mais l’Homme est un être de culture ; et la survie de son espèce dépend intrinsèquement de l’interdépendance qu’entretiennent les individus entre eux. Si l’humain n’est pas solitaire par nature, alors en ces conditions, la violence constituerait inéluctablement un mécanisme de défense essentiel à la survie d’un individu. Effectivement, il existerait chez l’humain des tendances innées qui nécessairement, engendrent la violence – comme par exemple sa fierté.
Nous nous retrouvons donc face à une alternative : Ou bien l’homme est bon par nature, et c’est la relation qu’il entretient avec autrui qui le conduit à la violence ; ou bien l’homme, naturellement conduit à vivre avec autrui pour survivre, a dès sa naissance des pulsions de destruction qu’il assouvie sur l’autre par l’agressivité – et donc par la violence.
Il semblerait donc, que par nature l’Homme ne soit pas un être de violence ; ce ne serait que par les radiations des relations humaines que la violence naîtrait en lui. Cette