l enfant sous controle
A travers les expériences dans d’autres pays comme la Belgique, l’Allemagne, la Grande-Bretagne, le Canada et les Etats-Unis, ce reportage fait le point sur la médicalisation des comportements chez les petits enfants, notamment avec le diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM).
En 2005 le rapport Benisti de l’Inserm avaient conseillé de mettre en place un repérage et un suivi des enfants à risque dès la période périnatale sucitant de nombreuses réactions chez les professionnels de la santé mentale et de la petite enfance avec, côté politique en 2006, la suggestion d’un suivi comportemental dès 3 ans par le ministre de l’intérieur de l’époque, Nicolas Sarkozy.
Présentation du reportage de Marie-Pierre Jaury, le voir en ligne :La délinquance est-elle une maladie dépistable dès le plus jeune âge ? Comment, avec le renfort des neurosciences et de la psychiatrie, nos sociétés mettent l’enfance sous surveillance.
En France, en 2005, un rapport de l’INSERM intitulé « Les troubles de conduite chez l’enfant et l’adolescent » suscite un tollé chez une partie des professionnels de la santé mentale et de l’enfance.
Ceux-ci accusent l’organisme de prôner la mise sous surveillance généralisée des tout-petits (dès l’âge de 3 ans), sous l’influence de la psychiatrie comportementaliste anglo-saxonne, légitimant ainsi une idéologie sécuritaire en pleine expansion. Car il s’agit aussi de repérer les futurs délinquants potentiels afin de prévenir ce qu’un député appelle leurs « comportements déviants ».
Une vision qui détermine déjà les politiques sanitaires et sociales dans des pays aussi variés que le Canada (Québec compris), l’Allemagne ou la Grande-Bretagne.
Voir le reportage en ligne pendant 7 jours à