L'ECOLE DES FEMMES, Moliere
Commentaire : un axe de lecture.
Support littéraire : acte 1, scène 1.
D’autre part, la scène élabore la conception d’Arnolphe sur l’éducation idéale qu’il faut fournir à une future épouse.
Il est aise de remarquer que, selon Arnolphe, la femme doit être soumise et dépendante par le biais des termes négatifs ‘’soumise, pleine de dépendance’’. En effet, Arnolphe considère la femme comme un objet qu’il peut modeler a son gout. Ceci est exprime par l’emploi du pronom personnel COD pour designer Agnès ‘’la lui demander, je la fis élever’’ et les expressions’’tienne tout de moi, en femme comme en tout je veux suivre ma mode’’, une comparaison qui montre qu’Agnès est bien un objet que choisit Arnolphe selon ses désirs. De plus, il est clair que, pour Arnolphe, la femme doit être isolée et privée de toute liberté. Effectivement, nous pouvons relever des verbes qui dénoncent le manque de liberté d’Agnès, Arnolphe décide de sa vie ‘’demander, élever, retirer ‘’, nous pouvons aussi relever des expressions qui montrent l’isolement d’Agnès et l’interdiction de tout contact entre elle et la societe’’dans un petit couvent loin de toute pratique, dans cette maison où nul ne me vient voir’’. En outre, Arnolphe croit que la femme doit être dotée d’un caractère ignorant et naïf, ceci s’explique par la dominance des termes positifs qui renvoient a une image négative de la femme ‘’innocente, simple, bonté naturelle’’ et l’omniprésence du champ lexical de l’ignorance’ ignorance extrême, sublime’’. C’est ainsi qu’Arnolphe cultive la naïveté et l’ignorance d’Agnès pour son propre service. En addition, il est facile de comprendre que l’épouse idéale d’Arnolphe est une femme au foyer qui croie en Dieu à travers une accumulation qu’emploie Arnolphe’’svoir prier Dieu, m’aimer, coudre et filer’’. Cette accumulation montre que la femme doit passer son temps a la maison soit en exerçants des taches ménagères soit en rendant ses devoirs pieux.