l'avare qui a perdu son trésor Commentaire litteraire
Au XVIIe, la monarchie absolue de Louis XIV entraîne un renforcement du rôle centralisateur de l’État qui touche également les arts et la littérature et va donner naissance au classicisme. Jean de la Fontaine est connu pour mettre en scène des animaux dans ses poèmes pour dénoncer les méfaits des hommes contenant une morale au début ou à la fin. Il a constitué un des recueils poétiques les plus connus du classicisme qui s’intitule Les Fables.
Nous allons nous intéresser à L'Avare qui a perdu son trésor qui est la vingtième fable du livre IV de Jean de La Fontaine situé dans le premier recueil, édité pour la première fois en 1668.Cette fable met en scène un avare qui ne fait qu’entasser son argent sans le dépenser et un jour il perdra sa fortune. Il aborde les thèmes de l’avarice, l’argent, le bonheur relatif et le rapport à la vie.
Comment cette fable répond t-il aux exigences du classicisme qui est « plaire et instruire »? On sait qu’un apologue est un récit à portée argumentatif qui vise à faire réfléchir le lecteur : Pourquoi peut-on dire que cette fable est un apologue ?
Pour cela dans un premier temps nous nous pencherons sur le portrait de l’avare qui entre pathétique et comique puis dans un autre côté nous nous étudierons la critique plaisante.
Cette fable peint un personnage obsessionnel, proche de la folie. Jean de la Fontaine le nomme par son vice, l’Avare. Il va représenter tous les avares. Nous pouvons le constater aux vers 13 à 15 « Son cœur avec, n'ayant autre déduit/Que d'y ruminer jour et nuit,/Et rendre sa chevance à lui-même sacrée.» Tous les pensées et les activités n’est qu’autre de préserver son trésor. De même aux vers 16 à 18 «Qu'il allât ou qu'il vînt, qu'il bût ou qu'il mangeât/», nous avons un parallélisme qui consiste à faire succéder des groupes de mots construits sur le même modèle syntaxique. Cela insiste sur la répétition et l’obsession dont l’Avare préoccupé par ses économies ne