l'assommoir
1850, quartier de la Goutte d’Or à Paris.
Arrivés deux semaines plus tôt à Paris, Auguste Lantier abandonne sa femme Gervaise Macquart et leurs deux enfants Claude et Etienne. Auguste est parti vivre avec Virginie. Celle-ci va narguer Gervaise au lavoir. Les deux femmes se battent. Virginie est humiliée : elle reçoit une fessée à coups de battoir.Gervaise et ses enfants se retrouvent sans ressource et sans toit.
Chapitre II
Gervaise accepte un emploi de blanchisseuse chez Mme Fauconnier. La jeune femme, bien que boiteuse, est encore séduisante. Un ouvrier zingueur, Coupeau, s’éprend d’elle. Au détour d’une conversation, Gervaise confie son rêve : avoir une vie simple, avoir un toit, de la nourriture et ne pas être battue. Elleévoque l’alcoolisme séculaire de sa famille. Coupeau partage également ce funeste héritage paternel.
Quelques mois plus tard, Gervaise consent à épouser Coupeau. Quand il la présente à sa sœur, les Lorilleux, Gervaise est très mal accueillie.
Chapitre III
Le 29 juillet 1850. Gervaise et Coupeau se marient. Un orage éclate. Les mariés et les invités vont se réfugier au Musée du Louvre puis sousle Pont Royal avant d’entreprendre l’ascension de la colonne Vendôme.
Le soir les convives se réunissent autour d’un repas gargantuesque où le vin coule à flots. Mais la joie de Gervaise est bien vite contrariée : Lorilleux, la sœur de Coupeau, qui s’est montrée des plus désagréables toute la journée, quitte la table en insultant la mariée. Elle affuble Gervaise du surnom de « Banban », semoquant vertement de son