Plan
Problématique : les possibilités d’ascension sociale ont-elles diminué dans la société contemporaine, et le déclassement a-t-il augmenté ?
I. On observe un frein à la mobilité sociale….
A) Les évolutions…
1. Moins de mobilité ascendante (profes-sionnelle et intergénérationnelle, doc. 1, p. 226 et doc. 1, p. 216).
2. Plus de déclassement (doc. 2 et 3, p. 226), des difficultés pour les diplômés pour accéder aux postes de cadres (doc. 4, p. 227).
B) …. trouvent plusieurs explications
1. La structure socioprofessionnelle se déplace moins vite vers le haut que la structure éducationnelle (doc. 2A, p. 216 et doc. 4, p.219). Paradoxe d’Anderson (p. 225).
2. L’atténuation du triangle méritocra-tique (doc. 3, p. 217).
3. L’ouverture scolaire vers les filières technologiques et professionnelles ne garantit pas l’accès à des statuts so-ciaux plus élevés, l’école reste une ins-titution qui favorise la reproduction sociale (doc. 1, p.220 et doc. 3, 4, 5, p. 221).
4. Le déclassement est plus fréquent dans les familles nombreuses (doc. 4, p. 223).
II. Mais la mobilité ascendante reste une caractéris-tique des sociétés contemporaines.
A) La mobilité ascendante reste plus fréquente.
1. Mobilité ascendante plus forte que la mobilité descendante, surtout chez les hommes (doc. 1, p. 226 et doc. 1, p. 216), le sentiment de mobilité ascen-dante reste dominant (doc. 3, p. 226).
2. En début de carrière, les écarts entre fils d’ouvriers et employés d’une part, et fils de cadre d’autre part, pour accé-der aux postes de cadres se sont ré-duits entre les années 1970 et 2008 (doc. 4, p. 217).
3. Les perspectives de mobilité ascen-dante s’améliorent pour les généra-tions les plus jeunes (doc. 2B, p. 217).
B) Plusieurs éléments permettent de l’expliquer.
1. La structure socioprofessionnelle con-tinue à se déplacer vers le haut (doc. 2, p. 218).
2. Les évolutions démographiques favori-sent cette mobilité ascendante, la fé-condité a baissé depuis le baby-boom et les