L'art un bon moyen de dénonciation
L’art fait partie intégrante du patrimoine historique depuis des siècles, de la peinture au cinéma, il existe bien des façons d’exprimer l’art. Il existe moult type d’art : l’art du décor, et l’art engagé, et il s’agira ici de prendre parti ou position. Par exemple, Courbet a d’abord été peintre, avant d’être homme politique, ce qui est donc d’abord passé par l’art. L’art est-il un moyen adapté à la dénonciation d’une souffrance contemporaine ? A vrai-dire, l’art au sens large n’est pas un bon moyen de dénonciation, c’est-à-dire que la peinture serait moins apte à dénoncer que le cinéma, ce qui supprime dès lors le fait de parler de l’art au sens large comme moyen de dénonciation.
D’abord, il est nécessaire que le spectateur soit actif, prenons l’exemple d’une œuvre, « les désastres de la guerre de Jacques Callot* », qui est une gravure réalisée au début du 17ème siècle, et qui montre donc une série de représentation des désastres de la guerre, des scènes d’exécutions, des scènes de ruines, des scènes absolument barbares faisant notamment références aux désastres de la guerre de 30ans. Pour l’époque, ce sont des œuvres évidemment engagées où elles expriment un regard critique sur les excès de la guerre, pour un spectateur d’aujourd’hui, on peut très bien voir, goûter cette œuvre sans penser à une référence historique si on l’ignore. De la même manière aujourd’hui, on peut très bien goûter une annonciation, sans savoir que c’est une annonciation. Autrement dit, l’enjeu de l’identification d’un art engagé, pour qu’une œuvre soit engagée, il faut que le spectateur y participe. C’est le travail de l’interprétation, qui serait dès lors ambiguë.
Ensuite, il y a danger de déformation de l’information, pour exemple, Rembrandt*, fabriqué au 19ème siècle comme l’artiste rebelle, il va être présenté comme l’artiste bohême, qui ne parvient pas à avoir de commandes, qui se repli dans son