L’évolution.
Au fil des années 1980, le rap deviens de plus en plus populaire.
Néanmoins cette popularité se limite plus ou moins à l’endroit dans lequel il est né : l’underground. Un terme récurrent dans le hip hop qui en français signifie littéralement « sous terrain ».
Ce qu’il faut comprendre c’est qu’un mouvement artistique que l’on qualifie ainsi n’est pas, ou peu soumis aux lois de l’industrie et de ce que l’on appelle le « show business ». Nous reviendrons plus tard sur ces derniers.
A cette époque, le fait d’adhérer et de s’investir dans une ou plusieurs branches de la culture hip hop est souvent considéré comme une alternative à la vie du ghetto et ses drames. C’est la même chose en France, lorsque la toute première émission télévisée spécialisée, intitulée simplement « H.I.P.H.O.P » est diffusée sur TF1 en 1984 grâce à son présentateur, qui se nomme Sidney. Pour l’anecdote, un commissaire lui confit à l’époque que grâce à son émission, la criminalité a fortement baissé.

A New York, un activiste hip hop nommé Afrika Bambaataa, fonde le mouvement de la « Zulu Nation », qui consiste à véhiculer des messages positifs aux auditeurs. La devise du hip hop devient alors la suivante : « peace, love, unity & having fun » ; soit dans notre langue : « paix, amour, unité & amusez-vous ».
Un peu plus tard, le rap commence à développer un discours plus engagé, voire politique. Et comme nous l’avons mentionné précédemment, sa popularité augmente : de plus en plus de gens en écoute et beaucoup s’y essaient. Il y a plus de disques qui sortent, beaucoup d’entre eux sont considérés comme étant des classiques /des chefs d’œuvre, et les ventes sont considérables.
C’est d’ailleurs à cette période que le rap s’émancipe vraiment, et commence à faire de l’ombre aux autres disciplines du hip hop, à savoir la danse et le graphiti. En revanche les DJ (Disques Jockey) ont toujours eu un rôle très important et c’est toujours le cas. Car leur travaille est