L'étranger, étude de l'excipit
L’aumônier a été chassé par Meursault qui s’est révolté contre lui. Ici Meursault retrouve son calme et là, il va proposer un bilan de sa vie à travers l’évocation de la nature et des Hommes. Il va réaffirmer certaines positions et conceptions qu’il avait déjà évoqué.
I. Meursault et la nature
a. Osmose avec la nature : La première formule « je me suis réveillé avec des étoiles sur le visage » ligne 3, souligne le contact direct de Meursault avec la nature grâce a « sur », cette proposition anéantie la distance infinie entre l’Homme et les étoiles. Avec cet emploi, on en oublie que Meursault est en prison. De plus, on a l’impression que la nature fait une sorte de mouvement, au point de pénétrer profondément dans son être « monté jusqu’à moi » ligne 4, « entrait en moi » ligne 7 … renforcée par la comparaison « comme une marée » ligne 7, qui connote l’idée de puissance. D’ailleurs, c’est la nature toute entière qui entre en relation avec le personnage. Il est question de campagne, de terre, de la mer par le biais de l’image, du ciel avec les étoiles…Ceci est à mettre en relation avec l’évocation des différents sens qui le mettent en émoi. Par exemple, la vue avec la ligne 3, l’ouïe avec la ligne 4, l’odorat avec la ligne 5 et le touché avec la ligne 5. Meursault se trouve en accord avec les éléments.
b. Cette nature est apaisante et regeneratrice : Il est question d’épanouissement, d’ouverture et d’apaisement grâce à « merveilleuse paix » ligne 6 (formule redondante), « je m’ouvrai » ligne 22, « j’ai retrouvé le calme » ligne 1. Ces formules sont renforcés par l’emploi de l’imparfait « rafraîchissaient » ligne 4, « entrait » ligne 6…qui a une valeur durative et qui donne l’idée d’un état qui est prolongé, permanent. Ainsi on peut voir qu’il y a un réel bonheur profond.
II. Meursault et sa philosophie
a. L’éloignement du héros du monde des humains : la phrase «