Étant très fortement influencé par les fondements de la philosophie camusienne de l’absurdité, Albert Camus fit paraître en 1942 son roman nommé L’Étranger. Son œuvre s’inscrit comme étant anticonformiste rejetant toutes idéologies politiques marquant ainsi le milieu du XX ͤsiècle. L’Étranger prend place dans la tétralogie que l’auteur nommera le «cycle de l’absurdité» où l’on peut également retrouver l’essai philosophique «Le Myhte de Sisyphe», ainsi que les pièces de théâtre «Caligula» et «Le Malentendu». Dans son roman, Camus semble vouloir faire surgir l’effet d’absurdité en créant un personnage qui se caractérise parfaitement comme étant l’étranger. En effet, Meurseault ne se conforme pas aux canons de la morale sociale, et semble étranger au monde et à lui-même.
Commençons par décrire ce que Camus à vraiment voulu nous dire en définissant Meurseault comme un étranger. Premièrement, le personnage est présenté comme étant un marginal qui est incapable d’empathie ce qui, au plan social, le défini comme un étranger. En effet, lors de l’enterrement de sa mère, Meurseault ne verse pas une seule larme et ne semble même pas ébranlé par la triste nouvelle qui comble le cœur de plusieurs. Dans cet extrait, le directeur de l’asile raconte l’attitude de Meurseault : « il a dit que je n’avais pas voulu voir maman, je n’avais pas pleuré une seule fois et j’étais parti aussitôt après l’enterrement sans me recueillir sur sa tombe.»(page 135) De plus, le fait que le personnage principal entretient une relation «amoureuse» des plus physique, on constate immédiatement qu’il n’est pas totalement conforme à la société, car, dans la plupart des cas, on aime quelqu’un pour l’amour qu’il nous apporte et non pour ses atouts physique. Contrairement à Meurseault, qui lui, prône le coté plus physique et semble y attacher beaucoup d’attention. En effet, l’extrait qui suit le démontre très bien : «[…] nous avons été pressés […] d’aller chez moi et de nous jeter sur mon lit. […] Quand