L'étranger - camus
Une réponse, la révolte :
Oui, il faut maintenir l’absurde, ne pas tenter de le résoudre, car l’absurde génère une puissance qui se réalise dans la révolte.
L’homme absurde habite une monde dans lequel il doit accepter que « tout l’être s’emploie à ne rien achever », mais ce monde dont il est le maître. Et à Camus, qui fait de Sisyphe le héros absurde, d’écrire : « Il faut
imaginer Sisyphe heureux. ». En effet Sisyphe, roi légendaire de Corinthe, célèbre pour ses crimes. Il fut condamné a rouler sur la pente d’une montagne un rocher qui retombait sans cesse avant d’avoir atteint le sommet. Ce mythe est considéré comme le symbole de la condition humaine.
Bien que Camus n’accorde aucune importance au futur : « il n’y a pas de lendemain », sa révolte n’en est pas pour autant amorale. « La solidarité des hommes se fonde sur le mouvement de révolte et celui-ci, à son tour, ne trouve de justification que dans cette complicité ». Tout n’est pas permis dans la révolte, la pensée de Camus est humaniste, les hommes se révoltent contre la mort, contre l’injustice et tentent de « se retrouver dans la seule valeur qui puisse les sauver du nihilisme, la longue complicité des hommes aux prises avec leur destin ».
Point de vue philosophique
En tuant l’Arabe, Meursault ne répond donc pas à un instinct meurtrier. Tout se passe comme s'il avait étéle jouet du soleil et de la lumière. En ce sens, la relation du meurtre prend une dimension quasi mythique, d'autant que ce soleil et cette lumière sontom nip rése nt s dans le roman, et agissent même concrètement sur lesac tes du narrateur- personnage. La seconde partie du roman voit un Meursault