L'étranger albert camus
En effet, Mersault se sent étranger à l’amitié «C’est seulement quand il m’a déclaré «Maintenant, tu es un vrai copain», que cela m’a frappé. Il a répété sa phrase et j’ai dit: «Oui» Cela m’était égal d’être son copain et il avait vraiment l’air d’en avoir envie» ,à l’amour «Elle a voulu savoir alors si je l’aimais. J’ai répondu comme je l’avais déjà fait une fois, que cela ne signifiait rien mais que sans doute je ne l’aimais pas. «Pourquoi m’épouser alors?» a-t-elle dit. Je lui ai expliqué que cela n’avait aucune importance et que si elle le désirait, nous pouvions nous marier.» ainsi qu'à la société où il vit (les marques de politesse le gêne «Puis il m'a serré la main qu'il a gardée si longtemps que je ne savais trop comment la retirer . » le mariage ne signifie rien pour lui ) . Il ne nous fait donc que très peu part de ses impressions, les réactions émotionnelles attendues n’ont pas lieu ce qui est déconcertant car «L’étranger» est écrit tel un journal intime.
Néanmoins,le passage du texte «Et au bizarre petit bruit qui a traversé la cloison, j’ai compris qu’il pleurait. Je ne sais pas pourquoi j’ai pensé à maman. Mais il fallait que je me lève tôt le lendemain.» ainsi que le fait qu'il appelle sa mère «maman» nous montre que le narrateur n'est pas entièrement à l'écart de tout sentiment: . Dans ce passage, Mersault est inconsciemment renvoyé à la mort de sa mère par les pleurs de Salamano ce qui me fait penser qu'il n'est pas totalement indiffèrent à cet évènement. Je pense donc que Mersault n'est pas un personnage insensible mais plutôt qu'il ne veut pas dévoiler ses sentiments car il semble gêné que l'on puisse savoir ce qu'il ressent et change tout de suite de sujet .
On peut aussi constaté qu'un sentiment de culpabilité se dégage du texte «J'ai alors pensé que je n'aurais pas dû lui dire