L'état de la course à pied de nos jours
• Une évolution structurelle lors des années 60
Tout comme la majorité des sports en France, la course à pied a connu un essor considérable manifesté par l'accroissement du nombre de ses licenciés, mais également d'une féminisation de la discipline au cours des années 60. Cet accroissement est un signe de bonne santé pour la course à pied.
Cet accroissement du nombre de licenciés, s'accompagne d'une structuration des pratiques au sein de la fédération française d'athlétisme, notamment en ce qui concerne les compétitions qui rassemblent plus d'athlètes, attirés par la perspective d'entrer dans les équipes participants à ces compétitions organisées par la fédération française.
Ce tournant est assez marqué dans la deuxième partie des années 60 et se traduit par une radicalisation de l'athlétisme dans la recherche de performances, la pratique est essentiellement basée sur la compétition, avec les conséquences qui peuvent ainsi survenir : la perte de certains licenciés qui pratiquaient l'athlétisme uniquement pour le plaisir et ne souhaitait pas concourir.
Cette nouvelle orientation de l'athlétisme vers la compétition, fut renforcée par la politique du gouvernement de l'époque qui installa de nombreux fonctionnaires du gouvernement dans les fédérations aux côtés des bénévoles afin de mieux contrôler les politiques mises en place par les instances sportives.
• Une médiatisation importante.
La fédération française d'athlétisme a su tirer profit de manière conséquente de la grande exposition dont son sport a fait l'objet lors des championnats du monde d'athlétisme de Séville en 2000. Cette exposition médiatique à travers les retransmissions télévisuelles, avec des résumés des épreuves et des résultats a bien sûr aidé le sport dans son exposition. Mais ce qui a provoqué un réel engouement chez les Français furent les excellents résultats des athlètes français qui battirent tous les