L'école fasse aux inégalités sociales
Synthèse de documents du 06 septembre 2011
2011
Depuis la deuxième moitié du XXème siècle, on observe une demande sociale de plus en plus forte envers l’école ainsi qu’une volonté politique de compter une population de plus en plus qualifiée. L’idée de « faire réussir tous les élèves » est devenue une orientation prioritaire. Pour cela, le collège unique a été mis en place en 1975. Son objectif étant d’accueillir tous les élèves de la 6ème à la 3ème et de leur dispenser un enseignement identique ; de démocratiser l’enseignement, afin d’être dans un système le plus juste possible. Par la suite, l'idée d'un socle commun enseigner à tous a émergé, d'une manière simplifiée il correspond au fait de savoir lire, écrire, compter et maîtriser la langue et les discours.
En quoi le socle commun est-il au cœur d’une réorganisation du système éducatif et d’une nouvelle égalité des chances ? Nous allons tenter de répondre à cette question au travers de trois textes. François Dubet dans son ouvrage L’école des chances, qu’est ce qu’une école juste ?, nous expose son projet de créer une école le moins injuste possible, tout en intégrant le concept d’égalité des chances qui ne fut finalement pas réalisé. L’entretien avec Jean-Paul Delahaye sur son ouvrage Le collège unique, pour quoi faire ?, aborde les limites et la place de l’élève en difficulté dans ce système. Tandis que la synthèse du rapport Thélot nous donne les différents points importants concernant la maitrise du socle commun. Il met en avant la culture de la Nation et la dimension de formation professionnelle dans l'enseignement.
Le collège unique devait permettre aux classes sociales défavorisées d’accéder à la scolarité au même niveau que les classes sociales favorisées. Cependant, les inégalités sociales ont évoluées et mettent en évidence l’apparition de nouvelle figure d’injustice provoquant des inégalités scolaires. La massification de l'enseignement s'est