L'âge et l'accès aux soins
En fonction de l'âge, ou des antécédents médicaux d'une personne, il est plus ou moins difficile d'avoir un accès facile aux soins, et plus particulièrement les traitements lourds, ou à long terme. Nous pouvons par exemple parler du don d'organes, ou de la réanimation.
Dans un hôpital français, officiellement, l’âge du patient ne fait pas partie des critères d’admission en réanimation ou d’arrêt de traitement. Mais la réalité est différente. Plusieurs études montrent en effet que la facilité avec laquelle un patient est accepté en réanimation dépend en partie de son âge. En effet, de nombreux hôpitaux, par manque de lits, de moyens, ou de personnel, jugent inutile de prendre en charge un patient trop âgé, avec le risque que celui-ci ne le supporte pas, ou même une mort trop rapide du patient.
En 2010, les patients, et plus particulièrement les personnes âgées, doivent faire face à un nouveau problème : la recherche de nouvelles économies de la part d'organisations telles que la Sécurité Sociale. Les frais des médecins ont augmenté, ainsi que le forfait hospitalier, et les médicaments, qui ne sont plus tous remboursés. Le coût des Couvertures complémentaires santé augmente lui aussi, alors que ce système est mis en place pour rembourser 60 à 70% des soins. De plus, les cotisations aux organismes complémentaires peuvent être variables avec l’âge : pour des remboursements identiques, le tarif augmente avec l’âge de l’assuré, ce qui conduit à des cotisations élevées pour des retraités de plus de 80 ans, sans que leurs ressources soient plus importantes. Or c’est surtout parmi les retraités les plus âgés que se développe la pauvreté.
Tous les éléments précédents conduisent certaines personnes âgées à ne pas adhérer et à ne pas cotiser pour des couvertures complémentaires parce qu’elles ont des difficultés financières. L’expérience montre que, pour des raisons financières, certains retraités aux revenus modestes cessent le paiement