L'unité italienne L’Autriche, qui s’oppose aux mouvements nationaux et libéraux depuis 1815 (congrès de Vienne) ne peut empêcher l’Allemagne et l’Italie de réaliser leur unité. Rappel : au congrès de Vienne, les vainqueurs de napoléon Ier réorganisent l’Europe à leur profit. L’Autriche, la Prusse, la Russie font des annexions sans tenir compte des désirs des différentes nationalités. L’Autriche domine l’Italie, l’Allemagne est divisée en plusieurs États à l’intérieur de la Confédération germanique, dominée par l’empereur d’Autriche. Des mouvements nationaux (volonté que la nation soudée par une langue, une histoire, des aspirations communes devienne un État indépendant) naissent en Italie, en Allemagne, en Pologne et en Autriche chez les peuples dominés. Ils veulent chasser l’occupant et unifier leurs pays. Ces patriotes ont aussi des idées libérales : ils veulent limiter le pouvoir du souverain et appliquer les idées de 1789. Traqués par la police, ils doivent s’organiser en sociétés secrètes –les Carbonaris pour les Italiens, par exemple. Le chancelier autrichien Metternich fait écraser les révoltes libérales en Allemagne (1819) et en Italie (1821). Cependant, les Grecs obtiennent leur indépendance par rapport à l’Empire ottoman (Turc) en 1822 grâce à l’aide de la France, de la Russie et du Royaume-Uni. Les Belges se libèrent de la Hollande en 1830 (appui franco-anglais). En 1848, la révolution partie de France gagne l’Autriche, l’Italie , l’Allemagne. C’est le printemps des peuples. C’est d’abord un succès, mais l’Autriche réussit avec la Russie à réprimer ces mouvements nationaux en 1849. Les patriotes hongrois, tchèques et italiens sont vaincus. Les députés allemands voulant unifier l’Allemagne sont dispersés. Le salut viendra du Royaume de Piémont-Sardaigne, où le roi, Victor Emmanuel est le seul à avoir laissé une Constitution : c’est un libéral. Son premier ministre, Cavour, considère qu’une guerre avec l’Autriche est