L'unification italienne
Après la défaite de Napoléon à Waterloo, en 1815, les grandes nations vainqueures, l'Angleterre, la Prusse, la Russie et l'empire Austro-Hongrois, s'entendaient au congrès de Vienne. Ils se partagèrent tous les territoires perdus par Napoléon sans tenir compte des anciennes frontières ou des autochtones. De cette manière, ces Etats confortaient leur position de seules puissances d'Europe tout en créant des Etats tampons le long des frontières de la France afin de l'empêcher de redevenir trop puissante. Seulement, dès 1830 (année de l'indépendance de la Belgique), une vague de révoltes s'abat sur l'Europe, celles-ci sont libérales et nationales. En Italie, un mouvement surgit du peuple lui-même: le "Risorgimento", la renaissance du peuple italien par la révolte contre l'oppression des autres pays. Ce mouvement, dirigé par des italiens respectés, s'appuie sur des bases telles que le sentiment d'appartenir à une même communauté et le rejet des dominations non consenti par les Italiens.
Tout d'abord, on ne peut parler de l'Italie sans faire allusion à son glorieux passé: la toute grande puissance de la république et de l'empire Romain ainsi que dans les préceptes tels que l'égalité des hommes qu'ont véhiculé les papes à travers les âges. C'est sur cela que s'appuyait l'idée du "Risorgimento", terme qui vient du verbe ressurgir. La puissance et l'unité de l'Italie devaient donc renaître de leurs cendres, ressurgir du passé. Cependant avant l'unification, l'Italie avait subi beaucoup d'humiliations de la part des Autrichiens, la fierté des Italiens était donc fortement entamée. Beaucoup d'Italiens adhèreront donc aux idées proposées par les leaders du mouvement Risorgimento, ceux-ci prônant l'union de l'Italie au nom d'une idée telle que la renaissance d'un peuple et donc d'un Etat partageant le même passé, la même langue, la même religion et une culture commune. Ce mouvement essayait de faire rejaillir en chaque Italien ses valeurs