L'organisation des echanges internationaux
La mondialisation induit une interdépendance croissante aussi bien au niveau des économies que des sociétés. Les enjeux en matière économique et financière, mais aussi culturelle et sociale ne sont plus de portée nationale ou locale mais régionale, voire mondiale.
Le grand débat suscité par cette mondialisation oppose les théories du libre échange aux pratiques protectionnistes.
I - Qu’est ce que le libre échange ?
1. Définition de libre échange
2. Les arguments en faveur du libre échange
Spécialisation : Adam Smith démontre dans sa théorie de l’avantage absolu qu’un pays a intérêt à se spécialiser dans la production et l’exportation de produits pour lesquels ses coûts de production sont faibles : il dispose d’un avantage absolu sur ces produits.
Ricardo démontre qu’un pays qui ne possède aucun avantage absolu peut tout de même participer à l’échange international en se spécialisant dans les productions pour lesquelles il est le moins désavantagé, c'est-à-dire là où son retard en termes de coûts de production est le plus faible par rapport aux concurrents étrangers. C’est la théorie de l’avantage comparatif.
Selon ces deux auteurs, chaque pays a intérêt à se spécialiser et à exporter la production qui utilise une quantité importante de facteurs de production que l’on trouve en abondance chez lui et qui sont donc peu coûteux.
3. Les limites du libre échange
Le libre échange peut aboutir (via la nouvelle division internationale du travail) à la disparition d’entreprise et même de secteurs entiers d’activité (cas de mobilité insuffisante de la MO, un chômage important peut apparaître)
Le libre échange peut empêcher l’émergence de nouvelles activités sur des marchés dominés par des grandes entreprises bénéficiant d’économies d’échelle (automobile, aéronautique…).
L’ouverture de l’économie n’est pas une condition suffisante