L'ogre et la fée - analyse
456 mots
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I / Registre comique : Balance entre le conte et le ridicule. *a - Des archétypes parodiés : entre le cliché de "*l'enfant blond", de l'Ogre et de la Fée. Enfin, la présence de la fée débute et accentue l'univers du conte : on évoque dans le vers 11 une anecdote de l'Odyssée : Calypso a été la femme qui a aimer et accueillit Ulysse. b - Apparente formulation d'un conte ; l'amour tourné au ridicule d'un ogre bucolique à une fée. On remarque que la situation initiale est pareille à celle d'un conte : une histoire d'amour entre deux individus. L'une des caractéristiques phares du conte est qu'il se termine bien. Hors, dans ce poème l'histoire se termine mal, l'enfant est dévoré par l'ogre et l'amour devient donc impossible entre cette mère sans enfant et le cannibale amoureux. c - Une ambiance comique dans un conte féérique. L'humour d'Hugo transforme ce début de conte féérique en une parodie amusante. On débute avec une description féérique dans un décor Soviétique (vers 1 : Moscovie, et l'utilisation d'un nom typique soviétique "Ogrousky") qui devient un spectacle d'horreur : un enfant est dévoré par un Ogre. *II / Une fable fantaisiste : *la morale a - Présence omniprésente de Victor Hugo. On ressent dans le texte, contrairement aux poèmes classiques, que Victor Hugo donne plusieurs de ses points de vues : il exprime une certaine amicalité envers l'ogre par des procédés mélioratifs vers 1 "brave", vers 4 "ce pauvre coeur". Il éprouve également un certain rejet pour l'enfant qu'il compare à un simple apéritif, vers 16, vers 19. Il semble avoir aucun sentiment envers l'enfant. b - La morale fantaisiste. On distingue facilement quelques traces d'humanité dans la description de l'Ogre, vers 3, 6, 7, 15. La généralisation exprimée par le pronom "On". La parodie de la fable est cernable : "Ne mangez pas l'enfant",vers26, "Croquez le marmot", vers 16. On remarque également une balance entre le ton sérieux et familier : burlesque. Cette