L'observation en psychologie du développement
1) _
En psychologie, on peut opposer l’observation à l’expérimentation
Ø L’observation « pure », c'est-à-dire relever des faits, dans un milieu naturel, quand ceux-ci se produises spontanément. Aujourd’hui elle n’est plus pratiquée.
Ø L’observation « descriptive » :
- On va par exemple relever les comportements spontanés des enfants dans la cour de l’école.
- Dans ce cas, on ne peut aboutir a une analyse des comportements (car trop d’enfant donc flou).
- Cette démarche ne peut satisfaire les exigences d’une étude scientifique visant a expliquer l’apparition des comportements et/ou leur évolution
Ø L’observation « systématique » :
- C’est une méthode de recherche car on fait référence ici à une observation sous-tendue par des hypothèses que le chercheur veut mettre à l’épreuve.
- Le terme systématique fait référence aux conditions dans lesquelles on observe les comportements qui sont alors clairement définis.
- Le caractère vérifiable et répétable de l’observation dépend alors de la définition rigoureuse de réalisation.
- Elle est toujours constituée d’un enregistrement direct des comportements sans qu’il y ait intervention du chercheur.
- Le visionnage permet alors le codage des données sans limites.
2) _ Application de l’observation « systématique »
Dans le cadre de l’étude des comportements et de leur développement, il existe 2 approches : une approche transversale et une approche longitudinale.
A) L’approche longitudinale
- Les premières sont les monographies célèbres où les psychologues parents ont relevés les comportements de leurs propres enfants.
- Piaget a par exemple observé Jacqueline, Lucienne et Laurent au cours de leurs premières années.
- Darwin, Prayer, Binet, Stern, Guillaume…
- Elle demeure l’outil idéal pour le chercheur, c’est l’examen répété du ou des mêmes sujets à des âges successifs.
- Le développement est donc suivi en temps réel, d’un temps T1 (début de recherche) à un temps Tn (fin de