L'obesite infantile
Prévalence: L'obésité infantile ne concerne pas que les États-Unis. Un récent rapport dévoile des chiffres alarmants pour l'Europe. Et la France est loin d'être épargnée par cette épidémie. Les prévalences du surpoids et de l'obésité infantiles en France ont été estimées à partir de l'enquête « Individuelle et nationale sur les consommations alimentaires » (INCA) sur un échantillon national représentatif de 1018 enfants âgés de 3 à 14 ans. En se fondant sur les nouvelles définitions internationales du surpoids et de l'obésité chez l'enfant proposées par l'International Obesity Task Force (IOTF), il ressort qu'en 1998-99, 11,6 % d'entre eux étaient en surpoids et 3,5 % étaient obèses. Selon les critères de définition classiques de l'obésité, fondés sur les courbes du carnet de santé, 13,3 % des mêmes enfants étaient obèses. Le statut socio-économique est significativement associé au « surpoids-obésité »: 6,5 % des enfants de cadres et professions libérales étaient obèses ou en surpoids, contre 23,9 % chez les enfants de chômeurs. Ces premiers résultats méritent d'être affinés en intégrant d'autres variables, liées aux apports et aux dépenses notamment. Ceci permettra de cibler plus précisément les groupes à risques, pour une prévention plus efficace. | | | Conséquences de l'obésité chez l'enfant:
Il s'agit d'une étude sur les causes et les conséquences de l'obésité infantile et sur les différentes politiques publiques mises en œuvre depuis l'apparition de ce phénomène avec notamment le débat actuel sur l'influence de la publicité et du marketing sur le comportement des enfants.
Le phénomène de l'obésité infantile ne repose pas uniquement sur la responsabilité des parents.
De nombreux facteurs y contribuent, mais tous se ramènent soit à une baisse de l’activité physique soit à une augmentation des calories consommées. Les programmes d’activité physique à l’école, au