L'invention de l'écriture: mythe de theuth
A. Définition de l'écriture par un mythe sur son origine
1. Le mythe de Theuth
a) Le sujet de l'écriture. Les anciennes traditions - la logique logocentrique lignes 3 à 11
b) Le mythe de Theuth, dieu (ou démon) ou l'origine égytienne de certains arts. + L'examen des arts et notamment de l'écriture par le roi Thamous. lignes 12 à 27
b) 1) Theuth est l'inventeur de nombreux arts: géométrie, numération, astronomie, calcul etc. et de l'écriture. Il les présente à Thamous qui les juge lignes 27 à 41
b) 2) Theuth présente l'écriture comme un art de la mémoire. Lignes 25 à 27
Thamous critique l'invention de l'écriture car elle n'apporte pas la mémoire mais une simple aide au souvenir, donc une sorte d'oubli et une présomption de science/connaissance/savoir. lignes 32 à 41
2. Analyse du mythe
a) Vérité du mythe. Socrate loue les anciens et blâme ses contemporains. Lignes 8-9 puis 32 à 35 et 39-40
b) La leçon du mythe: l'écriture n'est pas une mémoire vivante mais tout au plus un mémento aussi muet que les images peintes, incapables de s'expliquer. lignes 53 à 60
B. La bonne écriture s'effectue par la science dans l'âme, la mauvaise écriture est celle au sens ordinaire, sauf quand elle est un jeu pour les êtres vieillissants et oublieux.
1. Le discours vivant s'écrit dans l'âme. lignes 70 à 77 Alors que le discours écrit est tel une « peinture » (ligne 57 à 61) : C’est une représentation de réalité mais aucune interaction n’est possible avec elle, comme le discours écrit.
2. Ecrire est comme semer dans les jardins d'Adonis, des fleurs qui faneront rapidement.
Lignes 77 à 87
3. L'écriture est au mieux un jeu Lignes 87 à 95
4. L'éducation de la jeunesse est une occupation plus sérieuse que l'écriture. Fin du texte
Ainsi, pour Platon, le vrai enseignement se fait de manière rhétorique
B. Il est alors important de se demander si, comme pour Platon, l’écriture tue la