L'intégration des peco dans l'ue
Proposition de correction
1) Les PECO, c’est-à-dire ici l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne, la République tchèque, la Slovaquie, la Hongrie et la Slovénie, ont depuis longtemps le regard tourné vers l’Europe de l’Ouest. Or, ces pays ont été depuis la fin de la 2nde Guerre mondiale, encadrées de façon plus ou moins forte par l’URSS et le parti communiste local. On les qualifiait jusqu’au début des années 90 de démocraties populaires. Cette date est fondamentale puisque c’est la fin de l’URSS, annoncée par la chute du Mur de Berlin en 1989, qui permet à ces pays de l’Europe médiane de se porter candidats à l’intégration dans l’nion européenne, ce qui globalement est accepté par les voisins de l’ouest.
Les accords, aides et diverses tractations pendant une grosse décennie permettent de rehausser un peu le niveau de vie de ces pays, le doc5 l’illustre bien puisque le coût total des dépenses de pré-adhésion s’élève à 19967 millions d’€ pour la période 1990-2003. Après l’officialisation de leur candidature, c’est en 2004 que ces pays, accompagnés de Malte et de Chypre intègrent l’UE.
2) Nous venons de l’évoquer, le niveau de vie des PECO est bien plus faible que celui des pays de l’ouest de l’UE. Le doc1 met d’ailleurs en évidence ce clivage puisque tous les pays de l’Europe des 15, à l’exception de l’Espagne, du Portugal et de la Grèce ont un PIB par habitant supérieur à la moyenne de l’Union, ici ramenée à un indice 100. En revanche, les nouveaux entrants de l’Est, affichent un PIB par habitant en deçà de 80, ce qui signifie que le pouvoir d’achat de ces pays équivaut à 80% de la moyenne de l’UE, alors qu’un pays comme l’Irlande ou encore le Luxembourg ont un chiffre supérieur de 40% à la moyenne européenne. De plus les PECO ont un taux de chômage fort élevé, encore 19,5% en 2004 pour la Pologne par exemple (doc4). On le voit, l’UE est un espace très inégalitaire, ce