« L’introspection, un tunnel vers la lumière »

Étymologiquement, le terme d'introspection vient du latin « introspectus », action de regarder à l'intérieur. En général, il désigne le fait, pour une conscience, de s'observer elle-même.
Bertrand Russel déclare : « La partie la plus important de la notion de "conscience" concerne celle que nous découvrons par introspection ». Il veut dire que la simple constatation d'un fait conscient ne nous instruit pas, si elle se réduit à être un produit de la mémoire.
Sartre, quant à lui, dit : « Ce que nous sommes n'existe que dans la relation à l'autre, et par conséquent, ce qui importe par-dessus tout, c'est notre rôle dans le monde et notre personnage, car c'est cela qui nous définit, car la consistance n'existe que sous le regard d'autrui, pour elle-même la conscience n'est rien. ».
La notion et l’intervention de « l’Autre » est en effet primordiale. Dès notre naissance nous manifestons par des cris puissants notre besoin de bien-être. En effet, lorsque nos besoins vitaux ne sont pas satisfaits, nous ressentons de la douleur. Cet état de tension, que Freud a appelé « pulsion » nous pousse à rechercher un équilibre ; notre vie dépend de lui comme notre sérénité. L’équilibre du corps et l’équilibre de l’esprit sont donc intimement liés ; une harmonie que nous n’aurons de cesse de rechercher tout au long de notre vie… Et voici notre but ! Ce qui nous conduit à la rencontre de nous-même.
L’intervention de « l’Autre » nous est donc vitale et c’est l’autre qui va éveiller notre conscience. En satisfaisant nos besoins, l’autre nous fait prendre conscience de la réponse à apporter à telle ou telle douleur ou humeur. C’est ainsi que nous nous construisons. Devenus adultes, autonome, nous sommes censés interpréter nous-même nos douleurs et états d’âme ; il nous faut alors considérer « les maux du corps » comme « des messages de l’esprit ».
Cependant, nous nous sommes construits sur les représentations de notre