L'intelligence artificielle
Il faut bien comprendre que les progrès en la matière sont directement liés à ceux de l'intelligence artificielle. Cette intelligence devait prendre pour exemple la conscience humaine et la copier le plus fidèlement possible. Il y a 30 ans cela nous paraissaient faisable et nous pensions que en 2012 les robots seraient la depuis longtemps. L'idée qu'on se faisait de l'intelligence d'un robot supposait qu'on lui inculque dès le départ, à la naissance, de toutes les connaissances dont il aurait besoin pour représenter son environnement et y évoluer. Malheureusement, créé cette intelligence en si peut de temps était un rêve impossible et malgré les recherches, les projets sont allé d’échec à déception.
A l'image de la nature.
Reprenons donc l'étude des créatures aux comportements les plus simples, les insectes par exemple, on s'est encore rendu compte que ce qui paraissait évident à observer l'était peut-être un peu moins à restituer. Les plus grandes leçons de cette observation furent peut-être que l'intelligence seule ne suffisait pas à expliquer des comportements évolués : l'intelligence collective des abeilles ou des fourmis en est un bon exemple. Ces petites bestioles, à l'intelligence individuelle si rudimentaire, pourraient pourtant nous en remontrer en matière de comportement collectif.
Exemple : une expérience sur des petits robots mobiles les mettaient en présence d'objets sur leur "terrain de jeu". Comment allaient-ils se comporter pour les éviter ? Un capteur de chaque coté du corps leurs servait de vision. Devant un défi aussi simple, les petites machines intelligentes surent se montrer à la hauteur et éviter les obstacles. On écarta ensuite les capteurs de chaque coté du corps. Résultat : nos petits engins mobiles ne voyaient plus les objets devant eux, les entraînant dans leur progression. Ces objets finissaient par s'agglomérer jusqu'à former des amas enfin visibles. Les robots faisaient alors ce