L'integration social est elle en panne en france
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L’intégration sociale, grand sujet actuel, revient sur le devant de la scène avec l’arrivée des élections présidentielles de 2012. Celle-ci suppose à la fois que les individus soient capables de nouer des relations sociales avec les autres membres de la société ( intégration « dans ») et que ces derniers veuillent bien considérer que les premiers appartiennent au groupe sociale (intégration « pour »).
Or, le débat social n’a jamais été aussi virulent entre les partis et au sein de la société elle-même, avec la recrudescence du chômage et la surqualification des diplômés qui ne trouvent, malgré leurs efforts, pas de travail à la fin de leurs études.
L’on peut alors se demander, à la vue du malaise ambiant, si, l’intégration sociale est toujours d’actualité en France, et quels outils ont permis et permettent toujours de l’entretenir au sein de la société française ?
I) L’intégration sociale semble avoir reçu un coup de fouet ces dernières années avec l’apparition de notions telles que « la discrimination positive » ou encore les « quotas » (A), ce qui renforce l’idée selon laquelle l’école de la république serait un moteur de l’intégration (B).
A) Deux notions semblent être prédominantes désormais lorsqu’il est question d’intégration. Tout d’abord, l’expression « discrimination positive » (1) qui a fait son entrée sur la scène il y a fort peu longtemps, accompagnée de la théorie des « quotas » (2) que l’on observe fortement dans les grandes écoles telles que Sciences Politique. 1) Définition du concept de discrimination politique… 2) …qui mène à la politique des « quotas ». B) …Cependant, malgré son idéal méritocratique et social (1), l’école de la république semble perdre pied pour ce qui est de l’intégration, puisqu’une « école à plusieurs vitesses s’est installée dans les faits » (2)