En premier lieu, dans cet extrait, on remarque que Claude pose des gestes généreux envers Alex car il n’éprouve pas que du mépris envers lui (point de vue). En effet, il est touché par sa situation déplaisante et compatit avec sa douleur (idée principale). Tout d’abord, il ne peut supporter que son père vive dans des conditions inhumaines (a1). Voyant que les infirmières ne peuvent subvenir adéquatement aux besoins hygiéniques de son père, il prend l’initiative de faire sa toilette lui-même (E) : « J’y ai demandé si la salle de bain était libre, si j’avais le droit de te nettoyer moi-même » (L.13) (c1). Afin de respecter l’intégrité physique de son père, il nettoie même le bain avant de le laver (E) : « ça fait que j’me sus retrouvé à quatre pattes sur le plancher de tuiles à frotter la porcelaine rouillée, à essayer d’effacer le farcin de quelqu’un que je connaissais pas » (L.23-25) (c2). On remarque par ailleurs que Claude, sensible à la maladie dont son père est atteint, tend à vouloir lui pardonner sa négligence passée (a2). En le lavant, la pitié qu’il ressent amoindrit le mépris qui est en lui (E) : « Le v’la le moment de catharsis. C’est ça, la catharsis ! C’est ici, aujourd’hui, que ça va se passer si je le veux. Le moment du pardon pourrait être venu » (L.51-53) (c1). Il ajoute : « j’ai l’impression que chus au bord de commettre l’irréparable. Te pardonner. » (L.79) (c2). Enfin, durant ces moments isolés, Claude éprouve un sentiment contraire au mépris, la compassion (mini-conclusion). 250