Intro :
Au 18ème siècle, au siècle des Lumières où l’Europe connait une révolution intellectuelle remettant en cause tout son système, cherchant à renouveler ses réflexions sur sa société.
La chine fait l’objet de toutes les curiosités. Contrairement à d’autres territoires découverts, la Chine connait déjà une grande civilisation aux mœurs raffinés qui attisent l’admiration des français et des anglais.
C’est tout d’abord une vague de sinophilie que va connaitre les européens avec une influence forte dans les idées des Lumières mais aussi avec le dvl du goût pour les chinoiseries.
Mais ce regard va rapidement changé. Constatant que les européens n’exerçaient, eux aucune influence sur l’empire du milieu, le rapport avec la Chine se limitera juste au commerce puis basculera dans la sinophobie.

I. La sinophilie des européens

A. La vision des jésuites

Rôle essentiel dans la représentation de la Chine au siècle des Lumières. Les portugais et les espagnols sont les premiers européens à s’aventurer sur les mers orientales et tentent plusieurs missions d’évangélisation mais n’arrive pas à s’implanter durablement en Chine. Cependant les quelques incursions ont donné naissance au premier grand ouvrage sur ce pays : Historia del grand reyno de la China écrit par Juan Gonzales de Mendoza et publié en 1585. Dont le titre annonce déjà l’image que les missionnaires vont tenter de faire refléter en Europe.
En Chine, le confucianisme est la religion qui domine et c’est la plus ancienne religion du pays. Son fondateur est un philosophe chinois = Confucius, il y a environ 2500 ans.
Cette doctrine se base principalement sur la morale, le respect d’un code moral avec des lignes de conduite. Plus une philosophie de vie que chacun devrait adopter pour permettre la vie en communauté. Pas vraiment une religion. Mode de vie.
Deux missionnaires sont a noté : Mattéo Ricci et Michel Ruggieri qui mettent en place une sorte d’évangélisation appelée « adaptation » =