L'impressario
Sommaire [masquer]
1 Étymologie
2 Fonctions
3 Relations avec les artistes
4 L'impresario aujourd'hui Étymologie[modifier]
Il s'agit d'un terme emprunté à l’italien impresario (« entrepreneur »), dérivé du substantif impresa (« entreprise ») lui-même issu du vieil italien imprendere (intraprendere, « entreprendre ») et du latin populaire imprehendere.
Fonctions[modifier]
La fonction de l'impresario, entre les XVIIe et XIXe siècles, est l'exploitation pour une ou plusieurs saisons d'un théâtre dont il achète la concession à son propriétaire. En qualité de responsable financier de l'opération, il se charge d'engager et de rémunérer les artistes nécessaires à la production, depuis le librettiste jusqu'aux danseurs, en passant par le compositeur, les musiciens et les chanteurs. Ses revenus sont issus de la vente des billets qui n'intervient que lors des représentations alors qu'il a dû payer des avances au compositeur et au librettiste et régler les artistes pour les répétitions. Certains impresari comme Domenico Barbaja à Milan tiraient des revenus complémentaires des salons de jeux dont les théâtres étaient dotés. Cette situation aléatoire pouvait soit les enrichir soit les mener à la prison comme le fut Pierre Perrin pour sa gestion chaotique de l'Opéra.
Cette fonction risquée conduit souvent l'impresario au lancement de nouveaux artistes et à la découverte de nouveaux talents. Les noms de ces découvreurs sont restés dans l'histoire de l'opéra :
Domenico Barbaja (Rossini, Isabella Colbran, Donizetti),
Bartolomeo Merelli, (Verdi),
Alessandro Lanari, le « Napoléon des impresarios »,
Benjamin Lumley (Jenny Lind, Sofia Cruvelli),
James Henry Mapleson (Christine Nilsson, Lillian Nordica). Relations