L'humanisme
Pour les humanistes souhaitant bâtir une société différente, désirant atteindre la perfection que ce soit au niveau moral ou artistique, l’homme est placé au centre de toute question. Ce changement se fait à partir de textes anciens et non des textes religieux, ils veulent ainsi se séparer de la religion. Les humanistes, comme Érasme, veulent éduquer l’homme pour le grandir, pour lui donner une place plus importante dans la société en lui enseignant de nouvelles matières. Enfin, on verra les influences des humanistes sur la vie politique.
L'humanisme affecte la vie politique, le Prince est la personne centrale, la plus importante d‘un état. Les humanistes lui rappellent ses devoirs envers Dieu, ses sujets et lui-même. Ils appellent le peuple à participer d'avantage à la vie civique. Ce mouvement intervient dans le domaine de l'éducation où les humanistes souhaitent enseigner aux enfants les bases du savoir et du savoir-vivre pour les rendre plus humains en grandissant. Les humanistes sont en général pacifistes et cosmopolites. Même quand ils sont au service d'un prince, ils font passer leurs impératifs moraux avant les considérations politiques. Érasme, quant à lui, est lié par des pouvoirs politiques, il participe à la vie de la cour tout en l’observant avec ironie. En 1516, il est alors conseiller du futur empereur Charles Quint. Selon Érasme, il faudrait organiser la société de façon harmonieuse, avec des idées modernes tout en dirigeant le monde. Il essaye alors d’installer la notion de bien commun dans un État où le devoir du peuple est mis en parallèle avec celui du prince. Les humanistes proposent des réformes politiques comme Érasme dans L'Éloge de la Folie en 1511 et tentent d’influencer les décisions prises par les hommes d’état. Ils s’intéressent grandement à la vie politique afin de faire le monde comme ils l’entendent, comme ils le souhaitent.
Ce mouvement intellectuel remet en cause la façon de pratiquer et d’enseigner la