L'huitre de ponge
A. Etude de la structure du texte (car significative).
Trois paragraphes de plus en plus petits qui correspondent à l'Huître en fonction de sa grosseur. Enchaînement logique et chronologique :
paragraphe 1 : Huître close et méthode pour l'ouvrir. paragraphe 2 : A l'intérieur de l'Huître. paragraphe 3 : La perle
B. L'huître close.
Description très précise et réaliste : taille, forme, couleur, texture sont donnés soit directement soit par la comparaison avec d'autres objets (comparaison avec un galet moyen). Description très complète : deux parties parfaitement symétriques.
C. L'huître ouverte.
Antithèse : intérieur mou, visqueux, aquatique (champ lexical du liquide) / extérieur dur.
Présence de 2 octosyllabes et 2 alexandrins qui donnent un rythme harmonieux.
Transition : Ponge nous décrit l'huître sous toutes ses formes à travers notamment son regard. Il met volontairement l'Homme de côté dans cette description et se contente de le sous-entendre.
II - Présence - Absence de l'homme dans le poème
Dans le poème, l'Homme est relégué, non nommé, le titre du poème désigne d'ailleurs un objet.
A. Où est la présence de l'Homme?
L'homme est suggéré à travers le "on" ("homo" en latin).
Les actions humaines sont aussi suggérées : "doigts"-"ongles"-"torchon". L'homme est présent en filigrane (en transparence)
Travail grossier décrit : toute l'huître est saisie par les sens humains : vue, odeur, goût (plus ou moins suggéré qui est lié à l'odeur), le touché (la rugosité).
B. La lutte contre l'huître.
Une lutte violente, cruelle, qui se note par le rythme ternaire qui suppose un acharnement humain : "il faut alors la tenir au creux d'un torchon, se servir d'un ...". L'acharnement est aussi montré par les sonorités : [k] : "cassent" ... [G] : son dur.
III - Les leçons à tirer du poème
Ponge veut montrer que