L'homme à l'envers
Les observateurs sont inquiets car malgré les dédommagements accordés aux bergers, la chasse au loup est ouverte à nouveau. Ce qui rend les bergers nerveux, c’est la taille apparemment démesurée de ce loup qui dévore leurs bêtes. On commence à parler de "loup-garou" ou même d’une "Bête du Mercantour".
Un jeune Canadien, spécialisé dans la défense des ours au Canada, est venu observer les loups ; il s’incruste un peu trop au goût des observateurs locaux qu’il agace, mais il s’est pris d’affection pour ces loups surtout pour Augustus, vieux loup près de la mort. De plus il y a la jolie et déjantée Camille dont les bras le retiennent un peu ; Camille dont le livre de chevet est un catalogue d’outillage professionnel et dont le métier, selon la demande, est plombier ou musicienne.
A Paris, le commissaire Amandsberg suit cette affaire de loups de près ; il les a cotoyés dans son enfance chez son grand père et il semble s’attendre à bien pire que de simples brebis égarées et dévorées. Les événements vont lui donner raison lorsqu’on retrouve une riche bergère locale égorgée. Cette Suzanne Rosselin n’était pas fort belle, avait un langage de charretier et surtout un franc-parler avec lequel elle n’a pas hésité à accuser un de ses voisins à inciter un loup à devenir un tueur. Pourtant, les loups ne s’attaquent pas aux hommes lorsqu’ils sont nourris, alors ?
Pour Amandsberg et Danglard, son adjoint, envoyés sur place, l’enquête commence et des faits de plus en plus violents leur font penser à un tueur en série.
Pour compliquer les choses, le commissaire doit résoudre le cas de Madame Monge, qui lutte pour retrouver son enfant et qui a décidé de "lui faire la peau" ! Il y a des jours comme ça !
Dans le Mercantour il retrouve Camille